Voici les 12 équipes que nos Bricos affronteront au cours de cette première saison en Nationale 1.
En terminant meilleur 2e des 6 poules de N2M de France, la FFHB nous a contacté récemment pour palier des défaillances financières de clubs évoluant en N1.
Le travail fournit depuis plusieurs saisons par l’ensemble des dirigeants, des salariés et des bénévoles, l’accompagnement sans faille de nos partenaires privés et institutionnels, nous permettent de répondre favorablement aux critères requis par la FFHB pour évoluer en N1. Cette reconnaissance constitue déjà une grande satisfaction et récompense le travail et l’engagement de chacun.
Après une concertation élargie entre les dirigeants, le staff technique et les joueurs, nous sommes ravis de vous annoncer que nous avons accepté la proposition de la FFHB et que notre équipe évoluera pour la première fois en N1 la saison prochaine !
Cela est une première dans notre département pour une équipe masculine qui fera ainsi partie des 84 meilleurs clubs de France ! 💪💪
Chers licenciés, chers élus, chers partenaires, chers amis, nous vous attendons donc nombreux pour la reprise des championnats à la rentrée et participer notamment activement à ce nouveau défi pour notre club et notre équipe fanion…
L’équipe dirigeante
#BricoDansLaPeau
Formé à Mourmelon puis au Creps de Reims, Corentin Boé a fréquenté les divisions professionnelles pendant quinze ans. La saison prochaine, il défendra les couleurs de Saint-Brice où il préparera sa reconversion.
Toujours placés mais jamais gagnants ! Les Bricos en ont eu assez de jouer les Poulidor version handball. Ces dernières années, Vernon, Saran et Billy-Montigny leur ont barré la route conduisant à la Nationale 1. Stop ! Les dirigeants marnais ont crié haut et très fort leur volonté de mettre un terme à ces frustrations.
La saison qui s’annonce sera-t-elle la bonne ? Ce qui est sûr, c’est que tout est mis en œuvre pour toucher le centre de la cible. La signature de Corentin Boé (32 ans – 1,82 m) atteste de cette ambition dévorante.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Corentin Boé est un habitué du milieu professionnel handballistique. « Je suis pro depuis une quinzaine d’années », souligne ce Rémois de naissance, formé à Mourmelon par Alain Lavenus et Eric Faucheux et au Pôle espoir du Creps pendant trois années par Stéphane Garcia.
« C’est le bon moment »
Un bon cocktail si l’on se réfère au parcours de ce fort shooteur (783 buts en 175 matchs de Proligue) et polyvalent sur la base arrière. A la sortie du Pôle, un premier grand saut propulse Corentin à Aurillac (quelques apparitions en D1), puis à Villeurbanne sous la houlette du Barjot Thierry Perreux (2 années en Pro D2, 2 en N1 avec un titre de champion de France à la clé), à Semur-en-Auxois (N1 et un titre de meilleur buteur de la division).
Avec Villeurbanne, il a connu la grande joie d’affronter en coupe de France Montpellier et un certain Nikola Karabatic. Il y a vécu une fin d’aventure moins joyeuse qui l’a conduit… à Saint-Brice (un signe du destin) où il a pu entretenir sa forme pendant un mois avant de trouver un contrat pro à Semur en 2013.
Ensuite, c’est son deuxième grand saut. Il s’installe durablement en Proligue où il sera nommé « trois ou quatre fois au titre de meilleur demi-centre de la division. » Il défend successivement les couleurs de Saint-Marcel Vernon (2 ans), Billère (2 ans), Massy (2 ans ; 156 et 131 buts) et la saison dernière d’Angers « où rien ne s’est passé comme prévu, une année galère. »
Cette dernière expérience l’a incité à la réflexion, à penser à l’après handball… « C’est le bon moment, assure-t-il. Je vais préparer ma reconversion. Au vu du nombre de matchs joués en pro, je suis éligible au titre 5 d’entraineur. »
Un décideur âgé de cinq mois !
Mais avant d’endosser le survêtement de coach professionnel, Corentin Boé veut encore prendre du plaisir sur le terrain. « Cela faisait plusieurs saisons que Marian Geoffroy (responsable de la commission Performance de Saint-Brice) me contactait régulièrement. Je lui répondais à chaque fois que ce n’était pas encore le bon timing… »
Et puis, Ilyo est arrivé. On peut avoir cinq mois et être – déjà – un grand décideur ! Eh oui, Ilyo Boé (cinq mois donc) a très certainement influencé son handballeur de papa Corentin au moment de son choix de (suite) de carrière. Grâce à Ilyo, Corentin Boé va (re) devenir un joueur de Saint-Brice. « Cela fait plusieurs saisons que le club échoue d’un rien. Je veux l’aider à réaliser son objectif. »
« Je sais où je mets les pieds »
Pour cela, il va falloir que Corentin s’habitue à un nouveau rythme. Fini, les deux séances quotidiennes. « Cela ne me fait pas peur, rassure-t-il. J’ai déjà pensé à ce que je ferai pour conserver mon niveau physique. Je garderai cette exigence vis-à-vis de moi. Point de vue du handball, je sais où je mets les pieds. Je connais Yohan depuis le Creps, je connais aussi Kévin (Lemaire), un joueur d’équipe indispensable. »
Corentin le râleur – « oui, je sais c’est un point sur lequel je dois m’améliorer » – est persuadé que le groupe brico possèdera les armes pour jouer les premiers rôles. « Peu importe la poule dans laquelle on sera versé. Il faudra que l’on essaye de bien jouer, que l’on impose notre jeu. »
Les grandes bases sont posées. Reste à les mettre en application à l’occasion de son troisième grand saut.
Champion de France de Nationale 3 avec Soissons, Warren Pinto s’apprête à découvrir de nouveaux horizons. Ce sera avec Saint-Brice avec l’ambition de découvrir la N1.
Un papa handballeur, ça marque… pour la vie. S’il fallait apporter une démonstration à cette lapalissade, l’histoire de Warren Pinto nous serait d’une grande utilité. Tout d’abord, vous vous demandez certainement pourquoi on s’aventure dans la narration de la vie d’un inconnu ! Eh bien tout simplement parce que cet arrière-ailier droit de Soissons (1,80 m – 23 ans) s’apprête à avaler les soixante kilomètres séparant la cité du Vase pour la banlieue de celle des Sacres et défendre les couleurs de Saint-Brice la saison prochaine.
Ensuite, vous vous interrogez sur la plus-value qu’apportera Warren Pinto sur le flanc droit des Bricos. Ses 3,6 buts inscrits en moyenne sont un premier élément de réponse. Mais, les stats ne sont pas un élément déterminant. Quand on lui demande quels sont ses points forts, Warren surprend son interlocuteur. « C’est surtout la défense, dévoile-t-il. J’ai toujours défendu en poste 2 ou en 3 haut. »
« Rapidement dans le bain du hand »
Ses efforts défensifs trouvent souvent leurs récompenses dans sa capacité à se projeter vers l’avant. Son sens du but (5 buts à l’aller et au retour contre Saint-Brice) fait le reste, sachant que le futur numéro 21 (s’il est libre) a été amené à évoluer au poste d’arrière droit alors qu’il est ailier de formation.
Bon, c’est bien beau tout cela mais vous aimeriez que l’on revienne aux propos initiaux. Un papa, ça marque donc… Eh oui, Warren est le fils de Basile, l’entraîneur de Soissons. « Mon père jouait à Crépy-en-Valois. Il m’a mis rapidement dans le bain du hand. Et cela m’a plu. » Vous l’avez deviné, sa passion du hand venait de prendre corps.
La suite ? « Quand j’étais en 5e, j’ai fait un essai à Tremblay. » Transformé. Puis de fil en aiguille, Warren a franchi les étapes : trois ans de pôle espoir à Chartres et deux au centre de formation de Chartres où il cultivé son art du duel. Le Covid est venu interrompre son parcours. « Mon père m’a alors proposé de rejoindre le projet de Soissons. Là, j’ai changé mon style de vie. »
Envie d’une nouvelle aventure
Fini l’emploi du temps calqué sur le hand et ses entraînements quotidiens ou plus. « Je suis téléconseiller pour des écoles parisiennes », explique ce grand admirateur de Luc Abalo. Son envie, son besoin d’une nouvelle aventure se sont fait sentir cette saison. « Mais, je ne voulais pas abandonner mon taf. Je suis trois jours sur site, deux en télétravail. » Alix Geffrard, son capitaine, a alors joué les intermédiaires. « Il était en contact avec Saint-Brice. Il a glissé quelques mots à Yohan qui m’a exposé son projet… »
Au début du mois d’août, quand les Bricos de Yohan Herbulot retrouveront avec joie les bienfaits de la préparation physique, Warren sera animé par son nouveau challenge : « En tant qu’arrière droit, je veux être plus régulier, performer davantage pour aider le club à passer un cap et découvrir la N1. » Beau programme…
Après trois saisons et deux accessions à Soissons, Alix Geffrard a décidé de vivre une nouvelle aventure et un nouveau rêve sous le maillot de Saint-Brice.
Quelquefois, les chemins mettent du temps à se croiser. Un exemple ? « Cela fait quelques années que je suis en contact avec Saint-Brice », souligne Alix Geffrard. Sans que cela débouche sur une collaboration sportive. Mais, les routes finissent souvent par se rejoindre…
Cette fois, c’est décidé. La saison prochaine, Alix Geffrard (1,88 m – 36 ans) sera un joueur de Saint-Brice. Son ambition sera, bien sûr, d’apporter sa grande expérience au groupe dirigé par Yohan Herbulot – « j’ai évolué une quinzaine d’années en Nationale 1 ou en Division 2 » – et de participer au rêve de découverte de la N1 entretenu par les Bricos depuis plusieurs saisons.
« J‘attaque et je défends »
De Montfermeil où il a découvert le hand dans les pas de son grand frère à Saint-Brice (bientôt), il a usé ses shorts et baskets dans les salles de Livry-Gargan, des Girondins de Bordeaux, de Libourne, Limoges, Bruges, Schiltigheim, Vernouillet et Soissons. Cet arrière gauche ou demi-centre a, à chaque fois, démontré sa discipline, sa combativité, des qualités fort appréciées d’un coach.
Il a également prouvé sa bonne relation avec ses pivots ou encore sa participation à un handball total. « J’attaque et je défends », précise-t-il. Et il compte bien continuer à apporter sa « pierre à l’édifice de sa [future] équipe. »
Malgré ses 36 printemps, Alix Geffrard n’a pas fini de rêver. A Soissons, il a connu les joies de plusieurs accessions (de Prénat à N3, de N3 à N2 avec un titre de champion de France de N3). « Mais, j’arrivais au bout d’un cycle », avoue-t-il. « J’ai fait comprendre aux dirigeants qu’il n’était pas impossible que je parte de Soissons à la fin de la saison. »
La petite et la grande histoire
« J’aimerais vivre un nouveau rêve et aussi aider Saint-Brice à découvrir la N1. » Le fait que le groupe brico soit confié à un jeune entraîneur n’effraie pas celui qui avoue que son modèle de est un mixt de « Balic, Karabatic et Narcisse. ». « C’est un jeune coach mais il a une grosse expérience du terrain. »
Pour la petite histoire, Alix et Yohan se sont déjà affrontés lors de matchs de Proligue entre Gonfreville (Geffrard) et Massy (Herbulot). « Chacun s’était imposé à domicile. » Mais, avant d’écrire la grande histoire brico avec son entraîneur, Alix va pouvoir mettre à profit l’intersaison pour partager son temps avec ses deux garçons de 12 et 4 ans, son métier de coach sportif, de préparateur physique des handballeurs de la République démocratique du Congo, celui d’apporteur d’affaires dans l’économie d’énergie, le bois et le photovoltaïque et ses passions pour » le crossfit, la natation ou encore la muscu. » Un homme très occupé…