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💙🤍𝗥𝗲𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗶𝗰𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟱-𝟮𝟬𝟮𝟲
et 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗶𝘁𝗲𝘇 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗰𝗸-𝗹𝗶𝗰𝗲𝗻𝗰𝗶𝗲́ 𝗮𝘂 𝘁𝗮𝗿𝗶𝗳 𝗽𝗿𝗲́𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝘷𝘢𝘭𝘢𝘣𝘭𝘦s 𝘫𝘶𝘴𝘲𝘶’𝘢𝘶 15 𝘴𝘦𝘱𝘵𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2025 !
 
➡️Retrouvez la procédure pour renouveler votre licence Brico ici 
Pour information, le secrétariat sera en congé estival du 12 juillet au 11 août 2025.
 
 
👕𝐏𝐀𝐂𝐊 𝟏 : maillot + short – Junior 35€ – Adulte 40€
👖𝐏𝐀𝐂𝐊 𝟐 : survêtement de la N1 – Junior 75€ – Adulte 80€
 
𝘛𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘑𝘶𝘯𝘪𝘰𝘳 𝘥𝘶 116 𝘢𝘶 164 𝘤𝘮
𝘛𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘈𝘥𝘶𝘭𝘵𝘦 𝘥𝘶 𝘚 𝘢𝘶 3𝘟𝘓.
 
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RECRUTEMENT Responsable Secteur Jeunes

💙 🤍Afin de poursuivre son développement, le club de l’𝗔𝗦 𝗦𝗧 𝗕𝗥𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗨𝗥𝗖𝗘𝗟𝗟𝗘𝗦 𝗛𝗔𝗡𝗗𝗕𝗔𝗟𝗟 recherche son nouveau 𝗥𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗝𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀.
 
Sous la responsabilité de la Présidente du club, rattaché à la Commission Technique et en collaboration les autres entraineurs salariés, vous aurez en charge le déploiement du projet de formation du joueur sur les catégories jeunes.
 
👉 𝗩𝗼𝘀 𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 :
 
𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗷𝗼𝘂𝗲𝘂𝗿 :
• L’organisation et la supervision de l’encadrement du secteur jeunes.
• L’encadrement d’un ou plusieurs collectifs (Préparation des séances, Entrainement et Coaching).
• Piloter la Section sportive Collège (Détection, encadrement des séances en collaboration avec les entraineurs salariés).
• Organiser et intervenir sur les stages des vacances scolaires.
• Intervenir dans les écoles.
 
𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲𝘀 :
• L’organisation et la supervision de l’encadrement du secteur jeunes.
• Plan de formation externe et interne des éducateurs
• Détection et motivation des futurs éducateurs
 
𝗥𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗦𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗽𝗼𝗿𝘁𝗶𝘃𝗲, 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗣𝗼̂𝗹𝗲 𝗘𝘀𝗽𝗼𝗶𝗿𝘀
• Echange avec les responsables des structures en collaboration avec les entraineurs salariés.
• Participer aux réunions des Ententes Marne.
 
𝗧𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗲𝘅𝗲𝘀 :
• Complément sur des missions évènementielles
• Campagne « Fiches Actions » Ligue et Dossiers « Label FFHB »
• Reporting régulier à la Présidence du Club et à la Commission Technique
 
👤 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗶𝗹 :
De formation TFP5 « Entraineur de Handball », ou TPF4 expérimenté, vous justifiez d’une première expérience réussie sur les collectifs jeunes.
La formation Handfit serait un plus.
Doté d’un bon relationnel, vous faites preuve d’initiative et vous souhaitez vous inscrire dans un projet club ambitieux sur la durée.
Rémunération : Selon expérience.
 
✉️ Envoi des candidatures à :
𝗘𝗿𝗶𝗰 𝗕𝗥𝗨𝗚𝗡𝗢𝗡
𝗹𝗮𝘁𝗲𝗰𝗵.𝗵𝗮𝗻𝗱𝘀𝘁𝗯𝗿𝗶𝗰𝗲@𝗴𝗺𝗮𝗶𝗹.𝗰𝗼𝗺
𝟬𝟲 𝟯𝟴 𝟴𝟯 𝟰𝟴 𝟮𝟰

Grumier, un Lynx dans la cage 🐾

💙🤍Grumier, un Lynx dans la cage🐾

Après deux saisons à Mulhouse, Célestin revient à Saint-Brice avec l’ambition et la volonté de poursuivre sa progression.

Les experts soulignent que 80 % des Lynx vivant en France sont concentrés dans le Jura ? Ces mêmes experts n’ont de cesse de rassurer la population en affirmant que ces prédateurs terrestres ne représentent aucune menace pour l’homme. Eh bien, nous sommes en mesure aujourd’hui de mettre à mal cette double affirmation. Nous connaissons un Lynx, basé dans le Haut-Rhin, s’apprêtant à émigrer dans la Marne qui prend un malin plaisir à mettre en danger tous ceux qui le défient.

Ce drôle d’animal-là, c’est Célestin Grumier, licencié ces deux dernières saisons aux Lynx de Mulhouse (Nationale 3) et qui, devant la cage alsacienne, s’est ingénié à repousser les assauts des chasseurs de buts adverses (6,6 arrêts de moyenne lors de ses deux saisons en Alsace).

Commerce, œnologie et viticulture

Quand on vous explique que ce Lynx est en période migratoire, c’est parce qu’il a décidé de retourner dans sa région d’origine et de signer à Saint-Brice, un club qu’il connaît déjà puisqu’il a évolué en son sein avant de rejoindre l’Alsace où il a décroché son BTS de commerce.

Célestin a donc mené de front avec succès études et sport lors de son séjour à Mulhouse. Mais, il a décidé de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Le natif d’Epernay (1er mai 2005) suivra à la rentée un nouveau BTS (viticulture et œnologie) à Avize. Et puis, il ne se ménagera pas pour nourrir sa passion du hand. Une passion développée depuis l’âge de 5 ans « pour accompagner un copain qui en faisait déjà » et explorée lors de ses quatre années passées au Pôle (Creps de Reims) sous la responsabilité de Stéphane Garcia puis de Robin Vinot.

« Je vais très vite au sol »

« J’ai toujours aimé la compétition », révèle-t-il. C’est donc tout naturellement qu’il cherche constamment à monter en compétences. « Quand j’ai discuté avec Yohan (Herbulot), c’était pour tenir le rôle de troisième gardien. Et puis, les deux titulaires sont partis et me voilà numéro 2. Je me donnerai à fond pour l’équipe. »

Gardien longiligne (1,97 m), il utilise ses grands segments pour s’opposer aux attaquants adverses. « Malgré ma grande taille, je vais très vite au sol, prévient-il. J’ai aussi une bonne communication avec mes défenseurs et une bonne relance. Cela m’arrive d’inscrire des buts depuis ma zone. » Cela ne l’empêche pas de travailler certains aspects comme le placement ou le timing pour enchaîner pré-parade et parade sur les tirs à 6 mètres notamment. »

Et comme, il admire Thierry Omeyer, gageons qu’il doit – comme son modèle – travailler ses fiches et ses visios d’observation.

#BricodansLaPeau


Samuel Gorisse veut franchir une nouvelle étape

Loisy-en-Brie, vous connaissez ? Pas la peine de chercher sur la carte de la France… C’est un petit village marnais d’un peu moins de 200 habitants, situé à une dizaine de kilomètres de Vertus… C’est là que Samuel Gorisse a vu le jour le 24 janvier 2008. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? J’ai pitié de vous… Le grand frère de Samuel jouait au handball à Vertus. Samuel a suivi son exemple dès l’âge de cinq ans. La suite est facile à deviner. « En U11, j’ai joué à Avize puis à partir des U13 à Épernay. »

Le petit garçon des « années Avize » a rapidement pris de la hauteur (des centimètres) et se fait remarquer sur les terrains de hand vêtu du bleu de l’Entente Marne U18 en 2023-2024. Les responsables techniques du Grand Est ne pouvaient pas passer à côté d’un tel talent en devenir.

Prandi et CR7 ses modèles

Le voilà donc au pôle d’Excellence de Strasbourg dirigé par Philippe Schlatter pendant la semaine et à l’ESSAHB (Eurométropole Strasbourg Schiltigheim Alsace Handball) qui évoluait en Nationale 3 lors de l’exercice 24/25 le week-end.

« Cela s’est bien passé pour moi, j’étais titulaire », avoue-t-il. A son poste d’arrière gauche, Samuel a pu essayer de ressembler à Elohim Prandi, son modèle avec un certain CR7. Avec une moyenne de 4,9 buts par match, il a posé sa patte sur son équipe et semé le trouble dans les défenses adverses.

Performer et gagner

 Aujourd’hui, Samuel mesure 1,92 m. Il a étoffé son jeu et apprécie autant le tir de loin que le repli défensif ou le duel. « Mais, je sais que je dois encore améliorer ma vision du jeu et mon intelligence défensive », reconnaît-il. Ce sera avec le maillot bleu des Bricos sur les épaules puisque son entraîneur de Pôle l’a guidé dans son plan de carrière. Il lui a certainement soufflé à l’oreille que ce serait bien qu’il fréquente les salles de Nationale 1 à la rentrée prochaine. Il a aussi facilité le contact en appelant Yohan Herbulot.

« J’avais d’autres propositions mais… » le projet proposé par le coach des Bricos l’a conforté dans son choix de se rapprocher de sa famille. 

Il suivra toujours ses études à Strasbourg (Terminale générale) avant de fréquenter Staps et de choisir sa voie professionnelle. « Mon ambition ? A court terme, je vais m’attacher à performer avec Saint-Brice et signer le maximum de victoires. Avec le Pôle, on voudra décrocher le titre. Et je chercherai à décrocher un centre de formation à la fin de la saison. À cela s’ajoutera l’objectif du maintien et plus, pourquoi pas… »  

 


Mory DIAWARA, nouveau portier des Bricos !

« Il n’y a pas d’âge pour grandir »

Mory Diawara est un gardien expérimenté. A 36 ans, il a multiplié les expériences. De Saint-Denis à Grenoble en passant par Ivry, Angers, Ajaccio et la sélection du Sénégal, partout il a martyrisé les tireurs adverses… Il mettra ses qualités au service de Saint-Brice à la rentrée.

Tout le monde le sait. La vie, un destin, une carrière, cela peut basculer sur un détail. Dans le cas de Mory Diawara, le déclencheur a été une retransmission télévisée en 2003. « En regardant l’équipe de France féminine », dévoile-t-il. Devant son petit écran Mory, 15 ans à l’époque, écarquille les yeux devant l’incroyable et improbable remontada des Tricolores en finale du Mondial. La performance de l’emblématique gardienne Valérie Nicolas lui met des étoiles dans les yeux et le guide dans son choix. « Je voulais faire du sport, Je n’étais pas attiré par le hand mais j’ai essayé. »

Vous l’avez deviné, l’essai fut concluant et Mory, comme Valérie Nicolas, prit le chemin des 6 mètres carrés d’une cage de handball. « Cela fait plus de 20 ans maintenant que je prends du plaisir dans les buts. » Après ses premières parades à La Dyonisienne (Saint-Denis, sa ville de naissance) puis à Aubervilliers, Mory ne peut plus se cacher. Sa morphologie et ses qualités prometteuses lui valent d’intégrer le centre de formation du mythique club de l’US Ivry, 

En binôme avec Abdoulaye Dramé

Rapidement intégré dans le groupe pro, il progresse à la vitesse grand V et après trois saisons à fréquenter la salle Auguste Delaune, il décide de prendre son envol. « J’étais passé pro… » mais arracher quelques minutes de jeu en D1 n’était pas vraiment d’actualité. Commence alors son tour de France. Angers Noyant en D2, Oissel, Rouen N1, Ajaccio (N1 de 2016 à 2019), Rouen à nouveau, Saint-Etienne 3 saisons en N2 et Grenoble lors des deux derniers exercices (N1) ont confié la garde de leur but à Mory. 

Comme si son périple n’était pas assez épicé, Mory a endossé la tunique de la sélection sénégalaise et pimenté son expérience avec des Coupes d’Afrique des Nations (2011 à 2014). Avec son binôme Abdoulaye Dramé (ça vous dit quelque chose ?), il prend place dans le but sénégalais pour la CAN 2022 organisée en Egypte et terminée à la 11e place.

Son parcours convainquant n’a pas échappé à l’œil de Marian Geoffroy, le responsable de la commission Performance de Saint-Brice. 

« Depuis 2018, Marian m’a régulièrement contacté mais cela n’a jamais pu se faire. Soit j’étais encore sous contrat, soit je venais de signer dans un autre club », explique Mory qui a finalement cédé « à la ténacité et à l’abnégation » de son interlocuteur brico. « Les arguments et la présentation qu’il m’a faite du club m’ont intrigué. Je me suis dit qu’il fallait que je me penche un peu plus sur ce club et ses résultats. Et puis, je voulais assurer mon avenir professionnel et suivre un Master d’ingénierie et ergonomie des activités sportives », ajoute-il.

La lecture sous toutes ses formes

Ces différents cursus évoqués (sportifs et pro), place à l’expérience brico. « Mon ambition est de continuer à progresser, avoue Mory (36 ans – 2,02 m). Il n’y a pas d’âge pour grandir. » Individuellement et collectivement, il s’appliquera à « aider ses partenaires, à répondre aux objectifs du club, à apporter une certaine vision et de la rigueur grâce à son placement. » Il mettra donc ces atouts, travaillés au fil de ses pérégrinations handballistiques, au service de Saint-Brice mais il ne sacrifiera pas pour autant ses loisirs comme les promenades en forêt, le cinéma, la lecture. « J’aime lire sur le développement personnel, sur la philosophie, tout ce qui permet l’introspection. Mais je lis aussi des romans policiers », souligne-t-il.

À partir du mois d’août, c’est une autre forme de lecture qu’il développera : celle du jeu, des trajectoires et des impacts des tirs adverses. Un de ses points forts ! Un atout suffisamment séduisant pour devenir l’un des chouchous des habitués de la salle bleue. Les Ultras, les supporters et les curieux vont découvrir un dernier rempart solide et posé, très admiratif d’un gardien possédant à peu près le même gabarit que lui… un certain Niklas Landin, le Danois multi médaillé intercontinental. Sacrée référence !


Valentin Provost, troisième recrue brico

« Il ne faut rien s’interdire »

Les Bricos ont retrouvé un bras gauche ! Entendez par là que Yohan Herbulot disposera d’un élément supplémentaire sur le flanc droit de son attaque qui sera donc occupé la saison prochaine par « l’ancien » de 21 ans Nathan Pouillard, le petit dernier Gabriel Perrin et le nouvel arrivant Valentin Provost.

Ce dernier n’est pas un inconnu puisqu’il a affronté plusieurs fois Saint-Brice lors des dernières saisons (sous le maillot de Saint-Pryvé puis de Lille) avec une efficacité redoutable et redoutée. Solide ailier droit d’1,88 m et 24 ans, pouvant rendre des services sur la base arrière, Valentin possède un beau passé handballistique (Saint-Pryvé, Orléans), mais aussi un futur prometteur (Saint-Pryvé à nouveau N2 puis Lille N1) le tout doublé d’un CV pro qui devrait rapidement trouver preneur.

Valentin paré du « bleu-brico »

Parallèlement à son activité sportive, le néo-Brico, certainement « floqué » 45 – son département de naissance – est titulaire d’un Master en marketing et management des ventes qui le destine à une activité de commercial BtoB (business entre entreprises) ou BtoC (avec des particuliers). Comment a-t-il… négocié sa venue dans la Marne ? 

Ses performances ont évidemment attiré l’œil aiguisé de Yohan Herbulot. « Il s’est intéressé à mon profil, m’a expliqué son projet et comme je connaissais les joueurs de Saint-Brice pour les avoir affrontés et que l’ambiance me plaisai…t », voilà Valentin bientôt paré tout de bleu. Quand on lui demande quels sont ses points forts, il prend le temps de la réflexion avant de se livrer. « La détermination, l’ambition, la persévérance » sont ses premières réponses auxquelles il ajoute rapidement « le cardio, la rapidité et la polyvalence. »

Dans sa tête et dans ses jambes

Ce package entaché « d’un manque de patience parfois » est agrémenté d’une ambition naturelle. « Individuellement, je souhaite m’intégrer très vite dans le groupe. Collectivement, cela va dépendre de notre entrée en matière, prévient-il. La première partie du classement, le Top 3, il ne faut rien s’interdire. » C’est dit ! Valentin Provost a déjà commencé sa préparation. Dans sa tête d’abord mais aussi dans ses jambes. « Je vais m’entretenir cet été avec du tennis, du padel mais aussi du golf, un sport qui permet d’analyser. La distance, quel type de club, il faut choisir. »

Appliquée au handball, cette phase de réflexion pourra-t-elle le conduire sur les pas de son modèle, l’artiste du jeu et du geste, le divin gaucher Luc Abalo ? Réponse dans quelques semaines quand les Bricos auront repris le chemin de l’entraînement.


Nathan Lemare, deuxième recrue brico

 

 

De Massy à Saint-Brice, le chemin est court. Nathan l’a effectué afin de démontrer ses qualités de détente et son efficacité à l’aile gauche.

Petit, il a mis son inextinguible soif de découverte et son besoin de bouger à l’épreuve de plusieurs activités. Le basket, le badminton mais surtout les sports de combat (lequel) ont failli l’attirer dans leurs filets. Ou plutôt n’ont pas réussi à le retenir. Dans la famille Lemare, le sport roi c’est le handball. « Je n’étais pas spécialement attiré à la base », avoue Nathan. Mais quand le grand-père, les oncles ou les tantes ont un match au programme de leur week-end… eh bien tout le monde suit et tout le monde en parle.

De fil en aiguille, de Fort-de-France, où il est né, à la banlieue parisienne où ses parents ont emménagé, Nathan Lemare révise son jugement sur le handball, commence à découvrir les joies de la compétition, à franchir les étapes et à attirer les regards. « A 13/14 ans, suite aux sélections pour les Intercomités, Massy m’a repéré et recruté », se souvient-il. Cette compétition ne lui a pas souri mais lui a permis d’avoir un premier contact avec la Marne… future lauréate de ces Intercom.

« Je suis un compétiteur »

La suite se décline sur le parquet massicois. Son gabarit (1,73 m) ne l’autorise pas à venir se frotter en permanence aux costauds de la base arrière. En revanche, ses qualités athlétiques lui permettent de s’exprimer à l’aile gauche. « J’utilise ma détente, ma vitesse et mon explosivité », reconnaît-il. Son altruisme et sa combativité aussi. « J’aime servir mes partenaires et j’aime défendre. J’ai un profil hybride. Au poste 2, je peux aller au combat, neutraliser ou encore intercepter et me projeter en contre-attaque. »

Avec 4 buts de moyenne avec la N2 de Massy, Nathan s’est rappelé au bon souvenir de Yohan Herbulot… un ancien de Massy. « Il connaissait mon profil. Les échanges ont été clairs, j’ai fait un essai, j’ai été bien accueilli. Tout est réuni, le sportif et l’humain, pour que je puisse réaliser mes objectifs individuels et collectifs  à Saint-Brice. » Ses objectifs ? « M’exprimer en N1 et participer à une belle aventure, une accession par exemple. Je suis un compétiteur. »

L’art et le handball

Cette rage de victoire, l’envie d’explorer le niveau professionnel entrevu trois fois avec Massy (« mais seulement cinq minutes sur le terrain »), le besoin de fréquenter un milieu familial ont conduit Nathan vers Saint-Brice où le handball ne sera pas son seul centre d’intérêt. « Je vais poursuivre mon Master en alternance en communication sportive », affirme-t-il. 

Il continuera également à se nourrir des tous les sports et du beau jeu, « celui de Barcelone, celui de Messi » et à satisfaire sa passion pour l’art, la chanson notamment. Eh oui, Nathan est un peu comme les joueurs qu’il admire, « les artistes du hand, les artistes tout court Luc Abalo et Daniel Narcisse. »

Un petit clin d’œil pour finir. « J’aurais voulu être un artiste, J’aurais voulu être un chanteur… », gageons que Nathan saura s’approprier ses paroles et mettre ses différents talents au service du handball et des Bricos.


Lucas RANCÉ, « l’homme hybride »

 

Aussi bien attaquant que défenseur, entrepreneur que joueur, la première recrue de Saint-Brice est un être imprévisible, insaisissable voire contradictoire.

Le mercato du handball est précoce. Entendez par là que les mouvements de joueurs se décident bien avant qu’une saison se termine. Saint-Brice n’échappe pas à la règle qui veut que les premiers contacts se nouent à partir du mois d’avril.

Aujourd’hui ou dans les semaines à venir, la concrétisation de ces contacts s’affichera au grand jour. Aujourd’hui, les Bricos connaissent le nom de leur première recrue. Lucas Rancé a 30 ans, mesure 1,90 m et évolue au poste d’arrière gauche. Après avoir fait ses classes principalement dans la région parisienne (Ivry, Kremlin-Bicêtre, Massy, PSG), il a décidé de donner un autre visage à sa carrière sportive.

« J’ai connu de grandes satisfactions lors de mes années franciliennes, reconnaît-il. Particulièrement à Massy où j’ai côtoyé Yohan Herbulot, et où j’ai vécu une montée en D1. » Alors pourquoi, aller voir ailleurs ? Peut-être pour voler de ses propres ailes, s’affranchir du cocon familial, lui qui a choisi le hand justement parce que ses parents lui avaient mis des étoiles (celles de La Gauloise de Basse-Terre) dans les yeux lors de leur parcours guadeloupéen.

« Je sais que l’ambiance est chaude »

« Dès que j’ai eu l’opportunité de voir autre chose, je n’ai pas hésité. » Voir autre chose mais aussi progresser au point de devenir semi-pro à Annecy puis pro à Saintes et lors des deux dernières saisons au sein de l’Elite Val d’Oise. « Mais, j’ai rapidement éprouvé le besoin de retrouver un côté familial », ajoute-t-il. C’est là qu’intervient Yohan Herbulot. « Il m’a exposé son projet. Je correspondais au profil qu’il recherchait. Cela m’a fortement intéressé. »

Et voilà comment Lucas Rancé est devenu un Brico à part entière. Mais avant d’enfiler son futur maillot bleu, Lucas a bouclé sa saison de la meilleure des façons, en remportant la Coupe de France fédérale. Pour leur deuxième finale consécutive avec l’Elite Val d’Oise, Lucas et ses partenaires ont vaincu Metz, un adversaire que Saint-Brice connaît bien.

Son rêve en grand s’est concrétisé et la défaite de l’an dernier contre le Saintes de l’ancien Brico Lassana Touré a été effacée. Après avoir soulevé le précieux trophée, Lucas s’apprête à emprunter le chemin de Saint-Brice où il ne sera pas totalement dans l’inconnu. « Je ne connais pas beaucoup de joueurs mais je sais que l’ambiance est chaude, que les supporters portent leur équipe. » 

Lucas et ses petites phrases positives

Eh oui, les Ultras… votre réputation sort désormais du département, de la région ! 

Le bouillant public du complexe Allende va donc pouvoir apprécier la polyvalence de Lucas Rancé. « A Massy, j’ai appris la culture de la défense. Cela m’est resté. En attaque, j‘aime autant marquer que faire marquer. J’aime les deux, je suis un peu hybride. » Son objectif sera avant tout collectif même si retrouver le plaisir égaré lors de son séjour dans le Val d’Oise fera partie de ses priorités.

Il cherchera également à vivre son expérience, ses expériences à fond. A voir comment il peut développer sa société Ose.Bougie. « Je fabrique et je vends des bougies qui sentent bon et qui sont accompagnées d’une phrase positive », conclut-il. Pourquoi pas « Il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »

A méditer et à transposer sur le terrain et dans la vie de tous les jours.